Echanges avec une amie...

Audrey Sarrazin : peux tu nous dire quel est ton parcours, comment es tu arrivé à t'intéresser à la lumière ?
Guillaume Deroche : un peu par hasard, après de nombreux voyages et différents métiers, j’ai rencontré Ph. Chatain qui dirigeait «Maclary», à Nice, il cherchait quelqu’un pour créer une agence sur Aix/Marseille, le courant est bien passé et ce fut le début.

A.S : Maclary ?
G.D : oui... conseils, distributions de luminaires au près des architectes, bureaux d’études, électriciens. J’étais loin de savoir dans quel monde je m’aventurais... ensuite j’ai continué un moment dans l’univers de l’éclairage, d’autres sociétés : Aric, Zumtobel...

A.S : de quel monde et de quel univers parles tu  ?
G.D : je n’avais pas vraiment conscience à cette époque de l’importance de la lumière sur la vie, c’est une évidence pourtant. La lumière nous fait ressentir des émotions, révèle les couleurs, les formes, elle crée notre monde... elle est partout, sans elle il n’y a rien mis à part des « choses » dans lesquelles on se cogne... (rires). Sans parler de son influence sur notre santé.
qui
A.S : j’imagine que tu ne t'intéresses pas qu’à l’éclairage ?
G.D : c’est vrai, depuis longtemps je pratique la méditation, le do in (yoga japonais) et le shiatsu. 
la vision d’une certaine culture japonaise m’a profondément touchée. Esthétique, simplicité, silence, équilibre, écoute, inter - relation avec notre environnement... 

A.S : je remarque que l'environnement est important pour toi.
G.D : oui, en ce moment cela devient une évidence. Enfant je voulais être vétérinaire... en Afrique, « Daktari »... (rires).
Paysages magnifiques, le Kilimanjaro... puis le mont Fuji... 
Les arbres m’ont toujours émerveillé et l’environnement c’est aussi nous.

A.S : comment cela se traduit dans ton travail avec la lumière ?
G.D : nous vivons une époque qui nous ramène à valoriser la qualité, la réflexion à long terme, l'authentique et le local, par respect pour les personnes et notre environnement. Je choisis, avec soin, tous les matériaux qui composent les luminaires et je laisse de l’espace pour respirer. 

cela en disposant la lumière de façon équilibrer, ne pas trop en faire, tenir compte de l’utilisation des lieux, des personnes qui y vivent, puis utiliser des leds de haute qualité, des teintes chaudes, structurer l’éclairage, créer une mise en lumière biologiquement respectueuse... 

je tiens compte de la façon et du lieu où ils sont fabriqués, en France et en Europe pour diminuer l’empreinte carbone, même si les leds sont faites en Chine, Japon ou Corée. 

je cherche des solutions durables, évolutives... 
je considère la conception lumière de manière holistique, rien n’est séparé.

cela ouvre le champs des possibles.
c’est un peu ce que nous demande l’état du monde, non ?

A.S : oui c’est vrai...
Guillaume Deroche
parce qu’il y plus dans la lumière que ce que l’on voit

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